samedi 14 juin 2008

Bubus en autobus

Je vous ai déjà parlé du prix que coûtait prendre l'autobus à Beijing, mais je ne vous ai pas raconté ce qu'est l'expérience de prendre l'autobus (sauf à Daphné, qui l'a vécu au téléphone).

Premièrement, les bus n'ont pas vraiment d'horaire fixe. Je pars de chez moi à 7h55 tous les matins et je ne prends jamais l'autobus à la même heure, des fois c'est 8h05, d'autre 8h15 ou 8h22, j'ai même attendu jusqu'à 8h40 une fois! Sur les arrêts, on ne retrouve que l'heure du premier et du dernier passage. À Beijing, où les taxis sont encore plus roi qu'à New York, les bus terminent vers 22h, quand ce n'est pas 20h carrément. Le métro aussi ferme boutique de bonne heure, genre 23h. Donc, pas le choix de rentrer en taxi quand on sort tard le soir (Annie, on peut pas prendre le bus de nuit ici, il y en a pas!!!).

Deuxièmement, lors des heures de pointe, il y a des employés de la société de transport qui dirige le trafic des autobus, comme des petits brigadiers. Ils ont des petits fanions rouges, et ils font stationner les autobus au bon arrêt, les font repartir quand tout le monde est rentré. Quand l'autobus arrive, y embarquer peut être toute une aventure. On y est vraiment tassé comme des sardines et souvent les brigadiers poussent carrément les gens pour qu'ils rentrent tous et aide le chauffeur à fermer la porte!!!

Troisièmement, quand on finit par rentrer dans le bus, on doit cliquer sa carte magnétique pour payer notre passage. Le bus que je prends normalement possède un tarif à la distance, donc on doit cliquer en entrant et en sortant pour déterminer le tarif. Les gens qui ne possède pas de carte magnétique doivent payer leur passage en argent comptant à la contrôleuse (c'est rarement un poste occupé par un mec!) et ils payent généralement le double du tarif à la carte. La contrôleuse a aussi la tâche de crier les arrêts et je peux vous garantir qu'elle n'a pas une voix douce et charmante. Ayoye mes oreilles quand je suis près d'elle.

Quatrièmement, les autobus bondés sont plus tolérable en Chine pour moi qu'à Montréal, car comme les Chinois sont généralement de petite taille, je fais au mois 15-20 cm de plus qu'eux ce qui me permet de respirer à la surface de la mer de monde. Par chance, mon bus se vide beaucoup à l'arrêt suivant, donc je peux facilement trouver une place assise. Des fois, quand le bus est vraiment plein, il y a des gens qui ont pitié de moi se disant: "Ah une étrangère, elle ne doit pas être habituée à ça, on va lui laisser notre siège". C'est gentil! Sinon, il n'existe pas vraiment de courtoisie dans le bus quand une place se libère, c'est le premier qui réussi à se glisser sous la personne qui se lève qui l'a!!!

Cinquièmement, il n'y a pas d'arrêts de bus à tous les coins de rues comme chez nous, ils sont vraiment éloignés les uns des autres. On doit être vigilant, car manquer son arrêt implique une très grande marche.

Sixièmement, les bus qui ont l'air climatisé coûtent plus chers, mais on l'avantage d'être moins bondés justement, car ils coûtent le double des bus normaux.

Voilà, toute une expérience que de prendre le bus en Chine, mais mon Dieu que c'est économique!!!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'ai bien rigolé avec ton 15 cm de plus!! et pour ceux qui ne connaissent pas Bubusse ... c'est un raton laveur mascotte pour la sécurité des enfants à bord de l'autobus scolaire. J'ai bien ri en voyant le titre. Merci ma belle Vanessa pour ces anecdotes charmantes. Je t'aime et je m'ennuie.